Parce que les entreprises sont à la recherche de candidats diplômés, les salariés eux-mêmes peuvent être attirés par une reprise d’études, tant pour renforcer et sécuriser leur parcours professionnel que pour acquérir de nouvelles connaissances et compétences afin de pouvoir changer de métier. Reprendre ses études en 2022 constitue ainsi une réponse à de multiples attentes.
Formation initiale et formation continue, un objectif commun pour un parcours professionnel valorisant
Les compétences recherchées par les entreprises sont de plus en plus spécifiques et exigeantes. Non seulement, cela conduit à recruter de jeunes diplômés ayant obtenu un diplôme spécialisé dans telle ou telle discipline. Si tous les secteurs d’activité et toutes les fonctions sont concernés par ces exigences accrues, c’est notamment en raison de la transformation numérique de nos sociétés. Cette digitalisation de l’activité des acteurs économiques a fait naître (et cela continue et devrait continuer dans les années à venir) de nouveaux besoins, impliquant des connaissances et des savoir-faire spécifiques. Le consultant en référencement, dont toute entreprise ressent le besoin, reste un métier, qui n’existait pas il y a quelques années. Que dire de l’expert Digital RH, qui peut accompagner les entreprises à renforcer la stratégie ressources humaines en s’appuyant sur ces innombrables innovations technologiques. Si des cursus se créent pour les étudiants, afin de leur permettre de pouvoir satisfaire à ces nouvelles attentes des recruteurs, les salariés ou les indépendants déjà en activité doivent s’efforcer de maintenir leurs compétences à jour, afin de ne pas dégrader leur employabilité aux yeux de ces mêmes recruteurs. C’est pourquoi, on associe de plus en plus la formation professionnelle ou continue à la formation initiale de chaque actif, la première devant compléter ou renforcer la seconde.
Évoluer, changer de métier ou rester à niveau, les enjeux de la formation continue du point de vue du salarié
Au-delà de l’évolution des dispositifs censés faire de chaque actif l’acteur central de son parcours de formation continue (Compte Personnel de Formation, Entretien d’évaluation au sein des entreprises, …), le salarié nourrit l’ambition de sécuriser son parcours professionnel. Dans les métiers du numérique au sens large (et ces métiers se retrouvent dans toutes les fonctions socles de l’entreprise), le salarié doit donc rester à l’écoute des innovations et des dernières tendances, tout en s’assurant de valoriser cette montée en compétences. La formation continue apparait le levier idéal pour atteindre cette finalité à plus d’un titre :
- L’expérience professionnelle assure cette « mise à niveau « en temps réel, même si parfois une action de formation professionnelle peut être envisagée pour renforcer cette garantie employabilité.
- Le parcours professionnel de chacun peut amener à se confronter à des situations complexes, impliquant l’acquisition de nouvelles compétences. C’est le cas pour un salarié souhaitant évoluer professionnellement, ou encore d’un actif envisageant une réorientation professionnelle.
Reprendre des études pour valider son expérience ou pour postuler à de plus hautes responsabilités
C’est bien à ce stade que peut se poser la question de la reprise d’études. En effet dans un cas (évolution professionnelle) comme dans l’autre (reconversion professionnelle) ; l’actif doit pouvoir s’appuyer sur une reconnaissance de son « savoir-faire ». La validation des acquis de l’expérience (VAE) peut permettre d’atteindre cet objectif en totalité ou en partie. Elle pourra ainsi être utilisée pour valider l’acquisition d’un ou plusieurs blocs de compétences, sur lesquels l’actif pourra s’appuyer pour reprendre des études en vue de l’obtention d’un diplôme. Mais le salarié, souhaitant changer de métier, pourra également bénéficier de l’intérêt de ces blocs de compétences, si sa reprise d’études doit se faire dans le but de changer de métier et/ou d’employeur. Ainsi, si les progrès techniques assurent de pouvoir envisager ces études en e-learning avec une plateforme comme Webknowledge, ces blocs de compétences garantissent à l’apprenant de pouvoir subdiviser ses apprentissages sur une ou plusieurs années. La contrainte matérielle (temps disponible principalement) n’existe plus ouvrant donc de nouvelles opportunités aux actifs les plus ambitieux.